mercredi 16 avril 2014

SÉCURITÉ SOCIALE : L’EFFONDREMENT INCOGNITO DU RÉGIME COLLECTIVISTE FRANÇAIS
- L’ASSURANCE MALADIE PRIVÉE
Publié le 25 octobre 2013 dans Social
Le 3 octobre 2013, le coup de grâce a été porté par la Cour de Justice européenne qui reconnaît implicitement l’abrogation du monopole de la sécurité sociale.


Voir ici l'article : un médecin parle

Extraits :
Tous les gouvernements, surtout ceux de la fausse droite, ont bafoué les lois en question en menaçant de poursuites judiciaires les gens qui osaient sortir de notre chère sécurité sociale.
…..Nous allons bientôt réclamer cette liberté pour l'assurance retraite par capitalisation et pour l'école de leurs enfants avec le chèque éducation, ou pour les transports en commun.
Lorsqu'une brèche est ouverte dans un barrage, il n'y a pas de raison qu'elle ne s'élargisse pas.
… Le mammouth est mort à la veille de son soixante-huitième anniversaire, le 3 octobre 2013, par la volonté des vingt-sept juges de la CJUE. 

L’article :
Les Français ne le savent pas encore mais leur modèle soviétique a vécu. Hormis une poignée de militants du mouvement de libération de la protection sociale (MLPS), lancée par le docteur Claude Reichman, l’immense majorité des Français espèrent que leur chère sécurité sociale tant endettée survivra quelques temps encore. Les représentants de la nation s’apprêtent à voter des hausses considérables d’impôts sur l’épargne des ménages pour maintenir artificiellement en vie la momie que le monde entier nous envie. Les nostalgiques en Russie ont la leur bien réelle sur la place rouge de Moscou, les Français la leur dans leur cœur avec les ordonnances des 4 et 19 octobre 1945 concoctées par Pierre Laroque (1907-1997) qu’ils auraient dû momifier et exposer sur la place de la Concorde tant est considérable l’influence de ce technocrate sur notre nation.
Les connaisseurs savent que notre régime collectiviste ne peut perdurer pour une raison fort simple. Il est impossible de conserver un modèle fort généreux avec l’argent des riches dans un monde bâti sur la concurrence. Pour perpétuer ce régime que le monde entier nous envie, il aurait fallu fermer les frontières comme à Cuba, Berlin ou Pyongyang. Pour une raison qui nous échappe à nous libéraux de la première heure, la France a ratifié deux traités européens : l’Acte Unique parachevant le marché intérieur en 1986, et le traité de Maastricht en 1992. Elle s’est tiré ainsi une balle dans chaque pied. Pourtant, les politiciens de toute tendance politique confondue auront menti jusqu’au bout aux Français en leur promettant que leur chère sécurité sociale ne serait jamais remise en cause. L’État a résisté à tous les coups de boutoir de gens déterminés à faire appliquer les directives européennes dans notre pays.
Grâce à l’activisme de Claude Reichman, des milliers de médecins et de professions libérales sortent de notre enfer fiscal pour s’assurer ailleurs à un moindre coût. Mais le coup de grâce vient d’être porté, le 3 octobre 2013, par la Cour de Justice Européenne dans l’affaire n° 59/12 « BKK Mobil Oil Körperschaft des öffentlichen Rechts/Zentrale zur Bekämpfung  unlauten Wettbewerb eV ». Dans ce différend opposant la Bundesgerichtsof (Cour fédérale de justice allemande) aux pratiques commerciales déloyales de la BKK (une caisse d’assurance maladie) qui avait été porté devant la Cour de Justice Européenne, cette dernière a tranché en reconnaissant le « caractère professionnel » de la BKK malgré son statut de droit public selon la directive européenne, auquel l’interdiction des pratiques commerciales déloyales s’applique. Ainsi, la Cour reconnaît explicitement que les assurés de la BKK ne sont pas des assujettis mais des clients, et implicitement que le monopole de la sécurité sociale est abrogé dans tous les pays où il existe encore (France et Royaume-Uni entre autres).
Sans le moindre commentaire du gouvernement et des médias en général, cette importante jurisprudence a été reprise par le site legifrance.fr. dans la rubrique droit européen/jurisprudence/jurisprudence 2013 sous le titre suivant : « Rapprochement des législations, l’interdiction des pratiques commerciales déloyales vis-à-vis des consommateurs s’applique également aux caisses de maladie du régime légal. Arrêt de la Cour de justice dans l’affaire C-59/12 BKK Mobil Oil. Communiqué de presse n° 126/2013 du 3/10/2013 ».
Invité par le journaliste Éric Brunet sur la chaîne de radio de Monte Carlo, Claude Reichman a débattu avec la députée socialiste Valérie Rabault en charge du financement de la sécurité sociale et avec l’ancienne ministre de la Santé Roselyne Bachelot. Les deux élues ont défendu bec et ongles la momie sans répondre à la question du jour qui est celui de la liberté de s’assurer contre le risque de maladie. Il a fallu que le journaliste repose, à cinq reprises, la question si le monopole de la sécurité sociale est abrogé ou non dans notre pays, pour que la députée, poussée dans ses retranchements, concède aux Français cette liberté qui leur a été refusée depuis plus de vingt ans ! La députée a osé dire que « le gouvernement applique toutes les lois de la République. » Énorme mensonge puisque les directives européennes pourtant transposées dans le droit français par les lois du n° 94-5 du 4 janvier 1994, n° 94-678 du 8 août 1994 et par l’ordonnance n° 2001-350 du 19 avril 2001 ratifiée par la loi n° 2001-624 du 17 juillet 2001, n’ont jamais été appliquées dans notre parangon de République. Tous les gouvernements, surtout ceux de la fausse droite, ont bafoué les lois en question en menaçant de poursuites judiciaires les gens qui osaient sortir de notre chère sécurité sociale.
Pour les deux élues invitées par le journaliste qui ont passé leur temps à vanter les mérites de la momie, la crainte de disparaître l’a emporté sur toute autre considération. « Pourquoi refuseriez-vous la concurrence si vous vous considérez le meilleur système du monde ? », ont dû se demander les auditeurs de RMC. Un rapide sondage mené par Éric Brunet auprès de ces derniers fait apparaître que 65% d’entre eux aiment l’idée de pouvoir s’assurer contre le risque de maladie où bon leur semble. Nul doute qu’ils ne vont pas se contenter de cette liberté. Ils vont bientôt réclamer cette liberté pour l’assurance retraite par capitalisation et pour l’école de leurs enfants avec le chèque éducation, ou pour les transports en commun. Lorsqu’une brèche est ouverte dans un barrage, il n’y a pas de raison qu’elle ne s’élargisse pas. C’est une loi naturelle.
C’est d’ailleurs ce que montrait en septembre dernier le sondage commandé par Contrepoints auprès de l’institut de sondage Opinéa qui indiquait que 63% des Français souhaitent la fin du monopole de la sécurité sociale et que 57% des Français ne font plus confiance au régime de retraite par répartition.
Ce parfum de liberté qui commence à souffler dans notre pays est un miracle que Claude et moi attendions depuis longtemps. Nous savions que l’empire soviétique avait perduré 72 ans (1917-1989) et que le régime collectiviste français ne pouvait survivre au-delà de cet âge fatidique en raison du poids de ses propres contradictions. « On ne peut prétendre avoir le meilleur régime de santé collectiviste dans un environnement concurrentiel ». C’est chose faite. Le mammouth est mort à la veille de son soixante-huitième anniversaire, le 3 octobre 2013, par la volonté des vingt-sept juges de la CJUE. C’est un pied de nez à la génération soixante-huitarde qui aura bien profité du système jusqu’au bout au détriment des cohortes de chômeurs et de pauvres générés par ce régime collectiviste tyrannique.
  

L’assurance maladie privée
Publié le 12 mars 2014 dans SantéSocial
Il est temps d’envisager une libéralisation de l’assurance santé. Celle-ci sera plus avantageuse que notre actuelle sécurité sociale.
Un article de l’auteur du site libertarianisme.fr
Jusqu’à maintenant en France, les frontaliers avaient le choix entre adhérer à la sécurité sociale française, l’équivalent suisse ou choisir une assurance privée. Eh bien, devinez quoi, 90% choisissaient de prendre une assurance privée ! Et ils n’ont pas tort, car une assurance privée a de nombreux avantages.
Aujourd’hui, seuls les frontaliers peuvent en bénéficier (et le gouvernement veut supprimer cette liberté), ainsi que quelques indépendants courageux qui ont réussi à résilier la sécurité socialecar la loi européenne nous donne théoriquement ce droit, que l’administration française fait tout pour ignorer.
L’assurance privée ne vous laissera pas tomber en cas de besoin
Lorsqu’on aborde le sujet des assurances maladies privées, on entend souvent "Si les assurances étaient privées, elles feraient [insérer ici une chose horrible]" . Tout n’est pas forcément faux mais beaucoup de peurs sont des fantasmes. Prenons un exemple concret : la société Amariz propose différents contrats d’assurance maladie privée. Dans les contrats qu’elle propose, le prix des cotisations dépend de l’état de santé et de l’âge à l’adhésion. En revanche, il n’augmente pas si votre état de santé se dégrade par la suite (ce n’est pas comme une assurance auto !), et n’augmente pas non plus avec votre âge. La peur de l’assurance qui « vous laisse tomber » en cas de grosse maladie est donc infondée.

Une stratégie de remboursement plus intelligente
La sécurité sociale française rembourse quand vous pourriez vous en passer, mais pas quand vous en avez besoin.
 Réfléchissons et rappelons-nous pourquoi les assurances existent. Pourquoi assurez-vous votre voiture et votre maison mais pas votre pantalon ni votre vaisselle ? Si vous cassez votre vaisselle, vous auriez à débourser une dizaine d’euros, ce à quoi vous pouvez faire face, même de manière imprévue. En revanche si vous cassez votre voiture, cela peut représenter une très grosse somme de manière imprévue. Mais en fait, avec une assurance, les clients sont toujours perdants «en moyenne», puisque l’assurance doit au moins couvrir ses frais de fonctionnement ; donc si vous étiez milliardaire, vous n’auriez pas intérêt à assurer tous risques votre voiture (à moins d’être un conducteur plus imprudent que la moyenne).
La conclusion est qu’une assurance n’est utile que pour des grosses dépenses imprévues. Que fait la sécurité sociale ? Si vous allez chez le médecin généraliste et que vous en avez pour 23€, la sécu vous rembourse 15€. Mais vous auriez certainement pu payer les 23€ vous-même. Inversement, considérez le témoignage de cet ouvrier, qui en a pour 100.000€ de frais hospitaliers, qui n’est remboursé qu’à environ 60%, soit 40.000€ à payer de sa poche ! Avec la sécu, pour éviter de vous retrouver dans la situation de cet ouvrier, il faut absolument avoir une mutuelle, au moins minimaliste pour les hospitalisations (comme celle-ci par exemple). Maintenant réfléchissons, il serait bien plus malin d’avoir une assurance qui vous laisse éventuellement payer les 23€ du généraliste, mais vous paye les 100.000€ d’hôpital ! Eh bien c’est exactement ce qu’Amariz propose. Comme le fait remarquer Laurent C., Amariz aurait remboursé cet ouvrier à 100% ! En effet, le remboursement des 23€ du généraliste est au choix (contrat «or» vs «argent»), mais les hospitalisations sont 100% remboursées. Par honnêteté, précisons quand même que cette assurance a un plafond de remboursement, mais celui-ci s’élève à 700.000€ par an !
Faisons les comptes
En réalité, Amariz propose plusieurs contrats. Prenons l’exemple du salarié avec un revenu moyen d’un article précédent, avec un revenu net d’environ 1700€ par mois, le coût total de la sécu est 430€. Pour être remboursé à 100% du tarif conventionné, il faut ajouter une mutuelle qui coûte autour de 30€.
Comparons au contrat Amariz équivalent, le contrat « or », qui prend en charge 100% du tarif de la sécu (donc qui rembourse comme la sécu + une « mutuelle 100% » et même un peu plus en fait).
Solutions équivalentes pour un remboursement à 100% du tarif conventionné (j’ai arrondi toutes les sommes à 10€ près) :
– Sécu + mutuelle pour couverture à 100% : 430 + 30 = 460€
– Contrat Amariz Premier Euro OR pour un client de 25 ans : 240€
– Contrat Amariz Premier Euro OR
 pour un client de 45 ans : 350€
Solutions moins chères (pour le client de 25 ans, sommes arrondies) :
– Sécu seule (choix dangereux, voir plus haut) : 430€
– Amariz Premier Euro Argent (hospitalisation, consultations lors d’une hospitalisation, mais pas consultations autres) : 180€
– Amariz Hospitalisation (hospitalisation seule) : 160€
On voit clairement l’avantage de l’assurance privée. Dans les solutions moins chères, l’ouvrier dont nous parlions avait la solution « sécu seule », alors qu’il aurait été remboursé à 100% même avec la solution « argent » à 180€. Finalement, qui est-ce qui vous laisse tomber en cas de besoin ?

Mais c’est quoi l’arnaque ?
Comment les tarifs peuvent-ils être aussi avantageux par rapport à la sécurité sociale ? C’est simple, une grande partie des cotisations de la sécu servent à payer… son administration ! 
Elle ne cherche pas à être spécialement économe de ce point de vue-là, alors qu’une assurance privée fait tout pour être la moins chère possible pour attirer ses clients (car eux, ils l’ont choisie !).

La fin de disputes insolubles
Faut-il rembourser les médicaments non génériques ? Faut-il rembourser les avortements ? La médecine douce ? L’homéopathie ? Beaucoup de ces questions suscitent des désaccords, car les différents individus ont un avis différent. On entend « l’homéopathie est inefficace, il ne faut pas la rembourser ! », « l’avortement est immoral, on me force à payer pour les filles qui se font avorter ! », « je ne crois pas à la médecine allopathique mais seule celle-ci est remboursée ! ». Avec une sécurité sociale obligatoire, les choix d’une majorité sont forcément imposés à une minorité (quand ce n’est pas l’inverse !), alors qu’avec un système privé d’assurances, chacun peut adhérer à une assurance conforme à ses valeurs (ou choisir un contrat parmi plusieurs choix proposés par une assurance).

Ils ruinent leur santé, et après c’est nous qui payons !
On entend souvent les gens dire, à propos de la cigarette, l’alcool, la ceinture de sécurité, les sodas, que les gens doivent faire attention à leur propre santé car après ce sont les autres qui payent ! Autrement dit, votre santé ne regarde pas que vous, car c’est aux frais des autres ! Avec une assurance privée, fini ces raisonnements malsains, qui servent à justifier toutes les privations de liberté (taxes, interdictions, etc.). Je fume ? Ce sont les autres qui payent, s’ils le veulent. En effet, on peut très bien imaginer une assurance privée qui ne prenne pas en charge les conséquences du tabac, et qui sera moins chère. Personne ne vous oblige donc à payer pour les autres, et chacun est libre de ses choix.

La solidarité
Une question que vous vous posez peut-être aussi est : que se passe-t-il si quelqu’un naît avec une maladie génétique ? Il ne peut pas adhérer à l’assurance avant de tomber malade lui. C’est peut-être un défaut des contrats dont j’ai parlé. À vous de voir. Si la liberté de choisir son assurance maladie était vraiment garantie, beaucoup d’assurances apparaîtraient et certaines proposeraient de prendre en compte ces cas-là. La solidarité est volontaire donc véritable. Quand on voit l’aventure de Laurent C. pour quitter la sécu, on voit le vrai visage de la « solidarité » de la sécurité sociale : tribunal administratif et huissier.

Plus simple
Avec le système actuel, si vous êtes salarié et que vous arrêtez de travailler, vous êtes soit rattaché à la sécu par vos allocations chômage, soit vous bénéficiez encore de la sécu, soit vous pouvez prétendre à la CMU, et peut-être à la CMU-C. Si vous reprenez le travail, et que votre nouvelle entreprise a une mutuelle obligatoire, vous devez résilier votre mutuelle, etc. Bref, tout ceci est compliqué. Quand vous changez de travail ou arrêtez temporairement de travailler, personne ne vient vous embêter avec votre assurance auto ou habitation. Cela peut être aussi simple avec une assurance maladie privée.

Qui proposerait des contrats d’assurance maladie ?
Probablement la plupart des mutuelles actuelles. Les assurances et les banques se mettent toutes à proposer des mutuelles. Proposer une assurance maladie complète est le même genre de métier, et cela attirerait sans doute toutes ces entreprises de proposer une assurance maladie complète. Vous avez peut-être remarqué qu’Amariz est une entreprise anglaise, la raison est que pour des raisons légales, il n’est pas possible pour une entreprise française de proposer la même chose aujourd’hui. Mais si la liberté d’assurance maladie était garantie, des entreprises françaises pourraient vous proposer des contrats d’assurance maladie.

La fin du travail au noir
Avec la fin de l’obligation d’adhérer à la sécurité sociale, il n’y aurait plus de problème de travail au noir. Aujourd’hui il est très tentant de ne pas déclarer certains revenus, quand on voit ce qui est prélevé en cotisations. Bien sûr, cela nécessite de supprimer cette autre grande arnaque qui est l’obligation d’adhérer au système de retraite par répartition. Mais si on retire les deux obligations, alors le travail au noir n’a plus aucun intérêt (la sécu et la retraite représentent la quasi-totalité des prélèvements avant versement du salaire).

Ce que nous demandons :
La fin de l’obligation d’adhérer à la sécurité sociale. Les travailleurs indépendants doivent avoir simplement le choix de ne plus cotiser et ne plus bénéficier de la sécurité sociale, ou bien sûr d’y rester s’ils le souhaitent.
Pour les salariés qui choisissent de résilier la sécurité sociale, leur employeur doit leur verser la totalité des coûts associés à la sécurité sociale (cela ne change rien financièrement pour l’employeur : au lieu de les verser à la sécu il les verse au salarié).
La fin de l’obligation d’adhérer à la mutuelle proposée par un employeur. Le salarié doit rester libre de choisir sa mutuelle dans tous les cas.
La suppression de la loi du 14 juin 2013 qui oblige les employeurs à proposer une mutuelle à leurs salariés.


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